Fondé sur le programme commun d’amélioration de la qualité, À la hauteur présente une série d’indicateurs de la qualité sélectionnés en partenariat avec des experts en santé de la province.
Le dixième rapport constate une amélioration en qualité des soins dans des domaines ciblés qui ont fait l’objet d’efforts concertés, comme la réduction des temps d’attente pour les interventions chirurgicales (bien que plus de personnes doivent se faire opérer) et une amélioration de la qualité des soins prodigués dans les foyers de soins de longue durée (bien que les résidentes et résidents aient des besoins plus complexes).
Cependant, le rapport révèle d’importants domaines qui nécessitent une certaine attention :
1. L’offre de services au cours des phases de transitions ( maladie mentale, dépendance, soins palliatifs)
2. L’accès aux soins ( soins primaires, soins à domicile)
3. La réduction des inégalités (sociales, géographiques etc.)
Malgré les efforts, nous continuons d’observer des variations inacceptables par région et groupes de population, dont ceux qui vivent dans des régions rurales, dans le Nord et dans les quartiers les plus défavorisés. Les déterminants sociaux de la santé sont l’une des principales causes des inégalités en santé.
L’impact des déterminants sociaux de la santé se voit dans les données suivantes, notées dans le rapport À la hauteur :
• Le taux de suicide est de 67 % plus élevé chez les hommes qui vivent dans les quartiers les plus défavorisés comparativement à ceux qui vivent dans les quartiers les plus riches (18,4 sur 100 000 hommes contre 11,0 sur 100 000 hommes). Le taux de suicide est de 45 % plus élevé chez les femmes qui vivent dans les quartiers les plus défavorisés comparativement à celles qui vivent dans les quartiers les plus riches (6,8 sur 100 000 femmes contre 4,7 sur 100 000 femmes).
• Les personnes qui n’ont pas terminé leurs études secondaires ont deux fois plus tendance à fumer comparativement à celles qui détiennent un diplôme d’études postsecondaires (36,3 % contre 13,4 %), et sont davantage plus susceptibles de ne pas avoir d’activité physique (61,5 % contre 45,2 %), d’être obèses (24,6 % contre 19,5 %) et de ne pas consommer suffisamment de fruits et de légumes (72,9 % contre 57,8 %).
• Le nombre d’années de vies perdues pour 100 000 personnes vivant dans des quartiers où le niveau d’éducation est le plus faible est 1,5 fois plus élevé que chez les personnes qui vivent dans des quartiers où le niveau d’éducation est le plus élevé.
Ensemble, on peut arriver à des améliorations. La promotion de la santé constitue une approche « en amont » pour répondre aux besoins de santé de la province et assurer la viabilité du système de santé.